Les 30 ans de l'ADMD et les 10 ans de dépénalisation de l'euthanasie !

J'ai été invité à témoigner lors de la table-ronde prévue à l'issue de cette célébration.

Célébration des 30 ans de l'ADMD et des 10 ans de dépénalisation de l'euthanasie !

De l’histoire de l’ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité). Des combats de ses fondateurs aux tâches futures, de la loi de dépénalisation de l’euthanasie qui a créé un espace de liberté au-delà de nos frontières, de ces hommes et de ces femmes qui ont choisis les uns, les modalités de leur mort, les autres, de les accompagner jusqu’à leur dernier souffle, il en a été question du 5 au 12 novembre 2012 au Centre Culturel d’Uccle.

Ces journées se sont terminées par une table ronde - à laquelle ont participé: Philippe Mahoux (PS), Jacques Brotchi (MR), Cécile Thibaut (Ecolo), Clothilde Nyssens (cdH), les docteurs Michel Roland, généraliste, et Dominique Biarent (HUDE), Pierrot Vincke et Jacqueline Herremans - et dont le modérateur fut Jacques Bredael. Il est question de cette table-ronde dans le n° 126 du Bulletin trimestriel de l'ADMD, 4ème trimestre 2012, en pages 8 et 9.

En page 8, est repris l’essentiel de la position des représentants des partis politiques présents à cette table-ronde.

En page 9 :  deux propositions de loi ont été déposées par Mme Myriam Vanlerberghe, M. Renaat Landuyt et Mme Maya Detiège : L’une porte modification de la loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie en vue d'instaurer l'obligation pour le médecin qui refuse de pratiquer une euthanasie d'adresser le patient à un confrère et l’autre porte modification de la loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie, en ce qui concerne la durée de validité de la déclaration anticipée. Nous rendrons bien entendu compte du sort qui sera réservé à ces propositions.

En page 12 : Tableau comparatif entre sédation et euthanasie (Compte-rendu de la 1e session de formation EOL, page 11).

En page 13, il est question d'Edith : (i) sous la référence à un article dans Le Soir, 20 - 21 octobre 2012 selon laquelle "Le suicide tragique d’une jeune femme démente mais lucide à qui l’euthanasie a été refusée fait rebondir le débat sur la demande d’euthanasie des patients atteints de maladie mentale"; (ii)  ainsi que sous l'intitulé "De nombreuses demandes recevables ne sont pas entendues".

Les pages 14 et 15 sont consacrées à une thèse de doctorat "Het ethisch beleid in zorginstellingen : een juridische analyse met
focus op levenseindezorg". Les hôpitaux peuvent parfaitement mener une politique éthique qui s’écarte de la loi… mais ils n’ont pas pour autant le droit d’interdire purement et simplement que des patients soient euthanasiés dans leurs murs. C’est la conclusion que formule l’avocate Sylvie Tack dans la thèse de doctorat qu’elle a défendue récemment à l’Université de Gand. Au cours de ses travaux, elle s’est notamment intéressée à la marge dont disposent les hôpitaux pour développer leur propre code d’éthique.

« Le Soir » du 17 novembre publie, sous la signature de F. Soumois, un large compte-rendu de cette table-ronde sous le titre « Des hôpitaux bafouent la loi euthanasie » ainsi que sous le titre "Une loi qui pourrait évoluer". Ces deux articles peuvent également êtres lus ou téléchargés en pleine page.

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